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L'ÉGLISE SAINT-AIGNAN
 
 
L'église Saint Aignan de Griselles n'est pas la première église de Griselles. Une église primitive a existé avant l'église actuelle. Le vidéo ci-dessous réalisée en septembre 2013 pour célébrer la fin des travaux de restauration extérieure rappelle ce passé.
 
 
Au début du 20ème siècle, plusieurs cartes postales ont été éditées et donnent des visions particulières de l'église Saint-Aignan au fil des années. Il suffit de cliquer sur les petites photos pour les agrandir. 
 
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Quelques mots sur Saint Aignan, cet Evêque d'Orléans, devenu le Saint Patron de la ville et du diocèse, et dont le souvenir nous est parvenu à travers les siècles.

Notre petite église de Griselles, à l'origine, fut dédiée à Saint Jean-Baptiste. Puis, lors de travaux d'agrandissement et de rénovation au 14ème siècle, elle devient centre paroissial et prit comme patron le saint Evêque d'Orléans.

Saint Aignan fut au 5ème siècle, l'un des pontifes les plus illustres des Gaules et le libérateur de la cité Orléanaise.

Les membres de la famille de Saint Aignan, les "Aniani", sont établis dans une ville lointaine de l'empire à Sabaria dans la Pannonie, province romaine conquise par Auguste, qui correspond dans notre Europe moderne, à la Hongrie méridionale.

C'est l'époque des grandes invasions barbares. La famille quitte Sabaria, se dirige vers le Rhin, et parvient presqu'au cœur de la Gaule, dans la ville d'Autun. Puis, en raison de la situation géographique peu sûre d'Autun qui était située au carrefour des grandes voies romaines que les envahisseurs suivaient pour pénétrer dans le pays qu'ils voulaient conquérir, la famille Aniani se fixe dans la ville de Vienne, aujourd'hui capital du Dauphiné. Après de si longs jours d'épreuves, au cours de l'année 358 nait "Anianus", deuxième fils qui devint "Saint Aignan".

Anianus, fils de praticien, fait de brillantes études. Il est épris de solitude. Il désire se faire ermite. "Tout quitter pour le service de Dieu". A l'âge de quinze ans, Il obtient la permission de ses parents de se retirer non loin de Vienne, sur une colline, dans les ruines pittoresques de Vieil-Castel, "tranquille et tout à Dieu". Après l'ère des martyres, qui avait bravé les colères de l'Empire, s'ouvrait l'ère des solitaires et des moines qui fuyaient les séductions du monde. Partout dans la chrétienté circulait la vie de Saint Antoine, écrite par le grand évêque d'Alexandrie. A vingt ans, un évènement inattendu l'arrache à jamais à sa solitude... au désert... Il descend le cours du Rhône pour la ville de Valence... et cela l'amène ensuite, au cœur des Gaules et le fixe sur les rives de la Loire !

Tous les évêques de la Gaule Lyonnaise sont alors convoqués à Valence et s'y trouvent réunis pour élire un nouveau chef. C’est là qu’Anianus y aurait rencontré Saint Euverte et ne l'aurait plus quitté. Nos deux voyageurs gagnent la ville d'Orléans au cours de l'année 378. A peine arrivé, Saint Euverte, nomme le jeune Anianus "Abbé des moines de Saint Laurent". Anianus avait vécu seul, isolé, solitaire, ermite ! Il se retrouve chef d'un nouveau genre de vie religieuse répandue dans les Gaules ! Les moines sont réunis sous une même règle et forment une famille. Il vit dix années de vie religieuse intense dans son monastère de Saint-Laurent-des-Orgerils.

En 388, l'évêque Euverte a 95 ans. Le vieux Pontife se préoccupe de sa succession ! Il n'y a qu'un seul prêtre qui soit digne et capable de porter ce lourd fardeau, c'est le fils de son âme ! Le jeune abbé de Saint Laurent, le moine Anianus ! Le nouvel évêque Aignan est investi de la puissance épiscopale par ses frères dans l'épiscopat, et devant les pontifes réunis de toute la Gaule Lyonnaise. Aignan a 30 ans !

Un évêque est un saint apôtre, un défenseur de la foi. "Aignan sera tout cela". Il obtient la délivrance de prisonniers, sa principale mission est l'évangélisation, il est un voyageur infatigable, il parcourt tout son diocèse, il est un semeur de parole. Le travail est considérable !

Il a un rôle politique, il négocie avec l'ennemi, il exhorte à la prière les Orléanais lorsque se profile la menace d'Attila et de ses troupes au printemps 451. Le 14 juin, les Huns envahissent la ville. L'évêque serait apparu en songe à un officier de l'armée romaine qui est proche d'Orléans. A la vue des légions romaines, Attila se replie, la ville est libérée.

Aignan meurt peu de temps après, le 17 novembre 453. Sa confiance en Dieu et le courage dont il a fait preuve lui vaudront d'être choisi comme protecteur de la ville d'Orléans et du diocèse.

   
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